J’ai suivi un parcours sauvage dans le monde du mouvement, jalonné de rencontres avec notamment Tanaka Min en 1987. J’irai pratiquer « sur ses terres » au Japon en 2002. Ainsi, le Body Weather, le buto, l’expressionnisme allemand sont les chocs esthétiques fondateurs qui me fond définitivement entrer en danse. C’est l’écriture qui m’intéresse alors, je commence donc à chorégraphier ; L’herbe des songes, Soli de salon, Flu.x… J’improvise aussi, de loin en loin avec différentes formations de musique improvisée dont la Flibuste (Michel Doneda, Ninh Lê Quan, Emmanuel Petit, Marc Démereau…). Au début des années 2000, je décide de développer un travail de compagnie (Groupe Unber Humber). J’approfondis une écriture où prédomine la légèreté des moyens techniques mis en oeuvre au profit d’un recentrement sur la matière même de la danse et cela le plus souvent hors du cadre de la scène. Il y aura Dialogue, Demain peut-être, Promenades préparées, D’un jour à l’autre, Nouvelles d’ici, Gestes de terre… et la danse, Quel bonheur tu m’en diras des nouvelles, De(s)faire. Un travail qui n’a été possible que grâce à la complicité de danseurs dont notamment Antonia Pons Capo et Mathilde Olivares. Je conduis également un travail de recherche autour de Danse et paysage. Dans ce cadre, j’ai bénéficié de deux Aides à l’écriture, en 2007 du Ministère de la culture/DMDTS et en 2012 de la Fondation Beaumarchais/SACD. Je suis également artiste associée au Laboratoire de recherche LLA-CREATIS de l’Université Jean Jaurès à Toulouse depuis juin 2016. ↑ Crédit Photo : Frédéric Stoll